[Photography] Anne Maëlle : Volcan du Mont Bromo / Indonesia - Jakarta | PegaseBuzz

[Travel] Les chevaux du volcan de Bromo à l’île de Java

by Roxanne • 30 janvier 2013

Internet, c’est chic, c’est magique, c’est fantastique. Vous saviez que, même depuis Jakarta, on suivait les aventures de PegaseBuzz ? Et bien moi non plus. Du fin fond de l’Indonésie, c’est Anne Maëlle qui s’alimente de la timeline du cheval contemporain et je l’en remercie. En Indonésie aussi, il y a des chevaux. Elle les a vus à l’île de Java. Elle les a photographiés. Je lui laisse vous raconter.

Anne Maëlle : “Je suis étudiante en échange universitaire à Jakarta en Indonésie, et en tant que grande amatrice de voyage et de photographie, j’ai profité des vacances de Noël pour m’organiser un petit roadtrip vers le volcan le plus connu de l’Est de Java, dans le massif du Tengger: Le Mont Bromo.

Rejoindre le Volcan du Bromo depuis Jakarta demande au minimum une journée entière de route (avion puis voiture ou train), mais on comprend une fois arrivés sur place pourquoi autant de gens se donnent tant de mal pour arriver jusque là.

Après avoir passé la nuit à Cemoro Lawang, petit village situé au pieds de la Caldeira (mer de sable), on se lève avant la soleil pour rejoindre le point de vue depuis lequel on admire le lever du soleil sur les volcans Bromo, Semeru et Batok. Puis nous redescendons dans la caldeira pour aller grimper jusqu’au cratère fumant du Bromo.

En arrivant au pied du cratère, l’atmosphère est magique, la caldeira est encore plongée dans la brume matinale et l’on peut apercevoir les cavaliers nomades dont les silhouettes se détachent en contre jour du soleil levant.

Ces cavaliers attendent les 100 ènes de touristes pour leur proposer de monter à cheval pour près de 300 000 Roupies Indonésiens ( 25€ environ) jusqu’au pied de l’escalier qui monte au cratère, ils sont peut être 500 voire plus encore à n’avoir que cette source de revenus.

Leurs montures sont plus des poneys que des chevaux, assez robustes mais malheureusement pas toujours bien entretenus… C’est d’ailleurs souvent ce mélange entre beauté et pauvreté qui rend l’atmosphère si particulière et très photogénique…”