Cet hiver, le ski joëring est devenu le fil rouge de la communication de Canon à l’échelle européenne. Auparavant simple moyen de transport pour se déplacer facilement dans les montagnes, le ski joëring ou ski attelé par un cheval est désormais reconnu comme sport extrême où les participants se déplacent à des vitesses pouvant atteindre les 50 km/h.
Début novembre, la marque a dévoilé le film “Come and See” où l’on pouvait suivre la course effrénée de Paulito, le cheval de l’actuel champion du monde de ski joëring Franco Moro, 55 ans, dans la pampa gelée de Patagonie, Argentine, où le couple s’entraîne.
En dévoilant les coulisses du film, Canon en profite pour mettre en valeur les différents appareils photo Canon ayant permis de capturer des scènes d’action filmées dans des conditions météorologiques extrêmes.
Dès lors, une campagne d’affichage a été mise en place. Un temps visible sur les quais de la gare de Paris Saint-Lazare. Sur Facebook et Twitter, différents visuels sont venus glacer les timelines.
Avec la complicité de l’ambassadeur Canon Richard Walch, Canon délivre les conseils pour photographier des scènes d’action hivernales. Un clin d’œil à leur jeu concours d’hiver où les internautes sont invités à partager leurs plus beaux clichés de vitesses hivernales.
Un plan de communication complet et ingénieux alliant photographie et vidéo au profit de leurs produits “tout terrain” à l’instar de Paulito. En fervente utilisatrice Canon depuis plus de dix ans, je n’ai pu qu’apprécier le thème de saison ! On n’a presque envie de délaisser son boitier pour glisser sur les traces de Franco Moro. Tout schuss !
Roxanne
XXX
Website : Canon France
Noella
janvier 20, 2016Ça a l’ai fun ! ça donne envie de s’y mettre en tout cas
Sylvain Poche
mars 1, 2016La honte !
Le honte pour ce “champion” de Franco Moro (champion d’un championnat qui n’existe pas…) qui utilise un cheval absolument pas en état de concourir car beaucoup trop maigre et qui, alors même que le dit cheval n’est pas tondu et transpire sous son poil d’hiver, le laisse decouvert alors que mouillé.
Le honte pour Canon, dont je suis pourtant un fervent utilisateur professionnel, pour utiliser ce sadique dans ses publicités alors qu’il y a des milliers de pratiquants de cette discipline et qui sont malgré tout respectueux de leurs complices de jeux a 4 pattes.
Et pour finir, la honte pour vous qui, non contente de relayer cette stupidité sans nom malgré votre connaissance du cheval, en faites l’éloge !
La honte, juste la honte !!
Roxanne
mars 1, 2016Cher Monsieur,
Je vous remercie pour toutes ces précisions.
Comme vous l’avez sûrement constaté, cet article vise davantage à analyser la communication Canon sous l’angle du ski-joëring que de faire état de l’intimité des coulisses auxquels je n’ai pas accès.
C’est un peu facile et ingrat de votre part d’utiliser cette méconnaissance pour mettre à mal mon travail d’analyse. Vous l’avez bien noté, PegaseBuzz a toujours vocation à mettre en lumière les faits méconnus, dont ceux que vous évoquez. N’étant malheureusement pas à même d’apporter un quelconque témoignage sur les conditions de vie de ce cheval et la personnalité du sportif, je vous prierai de ne pas m’en tenir rigueur ici.
Je vous invite en revanche à vous rapprocher des principaux intéressés pour leur exposer votre point de vue, à savoir M. Moro et la marque Canon, en toute intelligence.
Bien à vous,
Roxanne
Sylvain Poche
mars 1, 2016Chère Roxanne,
Je vous remercie de votre réponse.
Soyez assurée que j’ai fait part de mes griefs a Canon. Il est dailleurs question d’une reunion afin de visionner les rushs du tournage et d’approfondir mes reflexions avec eux.
Je ne vous tiens rigueur que d’avoir fait l’eloge d’une telle pratique. Quand au coulisses dont vous parlez, les images du “Behind the scene” que vous publiez dans votre article suffisent amplement a qui connait un minimum les chevaux pour se rendre compte de ce que je pointes du doigt.
Certes, vous n’etes pas directrice artistique chez Canon (du moins pas que je sache), mais soit vous faites votre travail d’analyse de façon très superficielle en reprenant le communiqué de presse de Canon et sans même analyser par vous même ce que la marque essaye de vous vendre, soit il s’agit d’une grave erreur d’inattention qui a pour consequence qu’une blogueuse connue et reconnue fait l’éloge d’une pratique honteuse auprès de ses nombreux lecteurs.
C’est la tout ce que j’ai a vous reprocher !
Cela ne m’empechera pas de continuer a parcourir vos lignes avec plaisir. Mais je continuerais de le faire avec cet oeil critique qui me permet de ne pas seulement consommer, mais d’analyser l’information.
En vous souhaitant bonne continuation.
Roxanne
mars 7, 2016Cher Sylvain,
Merci pour ces précisions.
Je ne suis effectivement pas directrice artistique chez Canon. Le point que vous soulevez, à savoir la considération de l’animal, n’est pas propre à cette marque. Pour avoir régulièrement posté des photos de shooting de mode notamment, il n’est devenu pour moi que “banal” de voir des chevaux dans des états et utilisations parfois ridicules et inconcevables dans notre quotidien de cavalier et/ou passionné. Il est vrai que j’y fais parfois abstraction d’autant plus que je ne peux prétendre tout connaître des tenants et aboutissants de chaque situation. Ce serait trop facile, planquée derrière un écran.
Les images que vous voyez ici sont montrées pour faire rêver le grand public, par l’extraordinaire de la situation. Une rudesse palpable. Si les plus pointus comme vous verront au-delà de l’objectif, le plus grand nombre sera probablement touché par cette campagne et c’est là où je veux en venir. Car c’est bien en cela que la campagne Canon est “réussie”, aux risques et périls de la plus noble conquête de l’Homme.
A bientôt,
Roxanne