LIER L’ÉDUCATIF À L’AGRÉABLE.
Sur une idée originale de l’ancien Garde Républicain Simon Laforet, directeur des Écuries de la Forêt et papa de trois enfants, la grève des écoles prendra certainement une toute autre saveur ce jeudi 5 décembre 2019 dans la région de Saint-Ouen-du-Tilleul (27).
La grève au Poney-Club
Par son métier, Simon Laforet a la possibilité de garder ses enfants aux écuries pendant les grèves. Une solution qu’il a souhaité proposer aux parents des environs sous forme de “dépannage pédagogique”. Quelque peu critiquée, cette initiative a pourtant tout pour plaire : elle arrange les parents, ravit les enfants et permet une nouvelle façon de développer sa clientèle !
Au programme de la journée, soin des poneys, théorie, dessin, jeux à poney. Pour 30€, les enfants sont encadrés de 8h30 à 16h30 au sein d’une structure sportive en compagnie d’autres enfants et des poneys. En fonction du nombre d’enfants (déjà une dizaine d’inscrits en ce lundi), le directeur des Écuries de la Forêt prend ses dispositions pour solliciter le nombre d’encadrants nécessaire. “On demande aux parents de s’inscrire par texto pour avoir leur numéro en cas de problème. Nous accueillons particulièrement des enfants d’écoles primaires et les plus grands de maternel qui ne font plus la sieste. Notre but est de créer du positif autour d’un événement pas toujours simple à gérer pour les parents. De notre côté, cela permet de remplir un espace creux dans la semaine même si c’est occasionnel.” Le bouche-à-oreille se fait rapidement sur Facebook, où a été postée la publication. “Nous avons l’habitude d’accueillir des enfants pour des classes vertes ou des stages de longues durées. Le centre dispose de 50 à 60 couchages agréés par l’Éducation Nationale.” Pour les Écuries de la Forêt, accueillir ces cavaliers en herbe sera donc un jeu d’enfants !
Le centre équestre, une expérience pédagogique
30€ ce n’est pas cher pour que votre enfant soit encadré, s’amuse et découvre. C’est même tout à fait abordable si l’on considère que le tarif moyen d’une nounou à domicile est de 3,52 euros/heure/enfant, d’après Le Journal des Femmes. La journée de stage “classique” aux Écuries de la Forêt est facturée 60€, repas non compris. A titre comparatif, une journée de stage comprenant repas et goûter encadré de 9h à 18h dans un centre équestre du même département, le Club Hippique du Neubourg (27), pour des enfants à partir de 5 ans est facturé environ 60€ également. Au Centre Équestre de Conches (27), le tarif rapporté à la journée est d’environ 72€ pour un encadrement de 8h30 à 21h30 comprenant petit déjeuner, déjeuner, goûter, dîner et gîte.
Les centres équestres ne sont pas des garderies. Il faut rester conscient qu’il s’agit avant tout de structures sportives compétentes dans l’encadrement des enfants… quand une personne diplômée pour est présente ! Ce n’est pas toujours le cas hors journées de cours d’équitation comme le mercredi ou le samedi. Si vous n’êtes pas familier avec l’univers de l’équitation, il suffit de vous rendre sur le site de la Fédération Française d’Équitation pour vérifier que le centre équestre y est bien affilié. Demandez des précisions auprès de la structure si l’encadrant a bien toutes les compétences requises (= diplôme(s)) pour s’occuper d’enfants en présence de chevaux et de poneys pour que votre enfant puisse pratiquer en toute sécurité.
Un moyen de développer sa clientèle
Un centre équestre est loin de gagner sa vie pour 30€/élève la journée. C’est le prix minimum pour couvrir les charges – comme l’emploi d’un moniteur. Mais l’on peut considérer cela comme un investissement ne serait-ce qu’en terme de communication. Si votre formule est un succès, le bouche-à-oreille se fera automatiquement par les enfants et leurs parents.
Par ailleurs, cela permet de fidéliser la clientèle existante en lui rendant service mais aussi de toucher de nouveaux clients grâce à une journée au format “découverte” qui peut créer un réel engouement de l’enfant pour le poney. C’est l’occasion de permettre à des enfants de découvrir le contact avec les poneys, aux parents d’investir ponctuellement s’ils n’ont pas les moyens de le faire durablement, d’attiser de la curiosité tout en rendant service à un tarif plus abordable.
Et bientôt du télétravail au poney-club ? Et pourquoi pas, après tout ! La prochaine étape : convertir les parents en cavaliers !
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